Les seniors et les médicaments : précautions à prendre
Ce n’est pas un secret que le corps se fatigue avec le temps. Les problèmes de santé deviennent donc récurrents avec l’âge. Or pour rester en bonne santé malgré le vieillissement, il faut se soigner avec des médicaments.
Découvrez comment appréhender la relation entre l’âge et les médicaments dans cet article. Voici ce qu’il faut retenir !
Le vieillissement : ce qu’il faut savoir !
Pour bien comprendre le lien entre les seniors et les médicaments ainsi que les précautions à prendre, il convient de connaître les particularités du vieillissement. Comme mentionné en haut, toutes les fonctions biologiques ralentissent ou s’arrêtent avec le temps. Que ce soit la mémoire, l’ouïe ou bien la déglutition.
D’ailleurs, toutes les capacités physiologiques sont aussi concernées par cette baisse de performance. On parle du foie, des reins, de l’estomac, du côlon et même du cœur. Raison pour laquelle la prescription des traitements pour personnes âgées reste une démarche délicate. La vigilance doit être de rigueur !
Parlons également de la dégradation des fonctions qui défavorise l’absorption des médicaments. En gros, leur élimination se fait avec moins de régularité. Les médecins sont souvent obligés de régler le dosage des traitements suivant l’évaluation de la fonction rénale.
Il faut aussi parler de l’augmentation du volume de distribution des médicaments. Notons que cette dernière varie suivant la masse maigre, d’eau, grasse chez chaque individu. Un médicament lipophile peut donc rester plus longtemps dans l’organisme si l’inflexion de la masse grasse augmente. Cela arrive souvent chez les personnes du troisième âge.
Malheureusement, certains patients sont sous le joug d’une surdose de médicaments. Comme c’est le cas avec la digoxine ou encore les quinolones. Une surexpression aux traitements médicamenteux fréquente qui n’est pas bénéfique au niveau sanitaire.
Le travail spécifique sur l’ordonnance
Les personnes âgées prennent, en moyenne, 7 médicaments par jour. Un fait qui se comprend quand on sait que les seniors sont souvent polypathologiques et polymédicamentés. Un problème qui amène souvent à l’addiction aux médicaments. De plus, le risque d’interaction médicamenteuse est bien réel et les effets indésirables ne sont pas loin !
Pour prévenir ce type de problème, il est indispensable que les médecins ne prescrivent que ce qui est nécessaire. Alléger l’ordonnance un maximum serait l’idéal. Une action logique dans certains cas comme la prescription d’une insulinothérapie, contre le diabète de type 2 sans complication ou pour un patient souffrant d’une insuffisance cardiaque.
En général, un simple suivi peut être suffisant. Vu la fragilité de l’état de santé des séniors, il est fortement conseillé d’arrêter un traitement une fois le danger passé. En outre, plus le patient prend de l’âge, plus une mise à jour de son traitement est indispensable. Après tout, un médicament indispensable à 50 ans ne le sera pas forcément à 80 ans. Aucun médicament ne doit vieillir avec un patient !
Le traitement que l’on accorde à chaque patient doit être personnalisé. Une réévaluation doit donc être faite de manière régulière. L’objectif étant d’en booster la pertinence. En outre, la polymédicamentation laissera le patient perplexe. Étant donné qu’il prend beaucoup de médicaments, il passera forcément à côté de l’essentiel !
L’automédication : à proscrire !
Parmi les plus grosses précautions face aux médicaments des séniors, il y a l’automédication. Il faut à tout prix l’éviter ! Encore une fois, il faut souligner le fait que le métabolisme des personnes âgées est fragile. Ainsi, de nombreux médicaments peuvent déstabiliser cet équilibre fragile. Dans ce cadre, on peut citer :
- Les antalgiques qui peuvent altérer les fonctions cognitives et cardiovasculaires
- Les laxatifs qui chamboulent le fonctionnement digestif
- Les compléments alimentaires qui déstabilisent les apports nutritifs
Un autre exemple dangereux et pourtant courant : le mélange entre l’aspirine et les anticoagulants. Ce dernier peut engendrer une hémorragie digestive. Raison pour laquelle il est conseillé de demander conseil auprès de son pharmacien. Rappelons que les seniors ont tendance à s’automédicamenter. D’où l’importance de traiter ce point spécifiquement.
Concernant les maladies sous-traitées
Outre les médicaments inappropriés et ceux qui sont sous-utilisés, il y a aussi la question des traitements qui sont négligés. A cela, on peut citer les anti-ostéoporotiques. Sachez que plus de 4 millions de Français sont concernés par l’ostéoporose.
Il y a également l’incontinence urinaire qui concerne principalement les seniors. Ici, les éventuels traitements médicamenteux peuvent entraîner des effets secondaires. Il est donc indispensable de se tourner vers l’association avec d’autres maladies. Parlons aussi des vaccins qui sont aussi négligés !
Conclusion
D’une manière générale, les précautions face à la prise des médicaments des séniors sont nombreuses. En les prenant au sérieux, l’appréhension de chaque médicament sera meilleure ainsi que l’effet qui en découle.
A titre d’indication, les médicaments pris par les personnes âgées demeurent variés, le coût donc peut monter facilement. Pour faire face à ces dépenses, optez pour une bonne mutuelle à l’aide d’un comparateur en ligne.